Vaches d’ici

Si on vous demandait d’imaginer une vache, c’est probablement une Holstein que vous auriez en tête. Blanches et recouvertes de tâches noires, elles représentent près de 90% des vaches laitières québécoises. Elles sont originaires de la Hollande, plus précisément de la province de Frise, mais les premiers troupeaux qui sont arrivés au Canada ont été importés des États-Unis.

Originaires des régions montagneuses du sud-ouest de l'Écosse, on reconnaît les Ayrshire grâce à leur robe blanche tachetée de brun et de rouge. C’est autour de 1822 qu’on les importe au Canada et aux États-Unis. Étant habituées aux conditions difficiles des montagnes, elles se sont rapidement acclimatées au froid Canadien, gagnant ainsi le cœur de plusieurs producteurs d’ici.

Cette race de vaches serait probablement la plus ancienne des races laitières. Pourtant, ce n’est qu’en 1888 qu’on importe les premiers troupeaux au Canada. La Suisse brune est reconnue pour produire un lait riche en protéines, un attrait incontournable pour les producteurs de fromage.

L’histoire raconte que cette race de vache aurait voyagé aux côtés de Samuel de Champlain lors de son périple vers la Nouvelle-France. Originaire de la normandie, elle dominera les élevages bovins jusqu’au début du 19e siècle. Aujourd’hui, ces vaches brunes ou rousses sont retrouvées principalement ici, au Québec, et produisent un lait idéal pour la production fromagère.

Originaire de l’Île de Jersey, une petite île anglais tout près de la France, cette race de vache est arrivée en Amérique du Nord autour de 1818. Vache de petite taille au caractère attachant et docile, la Jersey est rapidement adoptée par les producteurs laitiers qui misent aussi sur sa production de lait riche en gras et en protéines.